La photographie, art à part entière, est un « moyen efficace » de mise en valeur et de promotion du patrimoine culturel, ont relevé lundi les participants au 6e Salon national de la photographie, organisé du 18 au 20 février à la Maison de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa.

Au cours de la deuxième journée de cet événement culturel, les participants ont souligné que la photographie, qui requiert du talent, est un « outil permettant de mettre en relief les différents éléments du patrimoine culturel que l’on retrouve dans chacune des régions d’Algérie, pour le faire connaître localement, au niveau national et à l’international ».

Selon Abdallah Barka, de la wilaya d’Adrar, « les images que le photographe immortalise à travers son objectif subliment la beauté de la nature et des sites archéologiques, en particulier dans le sud du pays ».

Cet artiste-photographe s’efforce de promouvoir les paysages et les sites sahariens de sa région, également caractérisée par une architecture typique.

Pour sa part, la photographe Safa Ziani, de la wilaya de Tlemcen, a indiqué que l’objectif de son appareil photo « a documenté au cours de (sa) carrière dans le domaine la richesse du patrimoine culturel qui fait la renommée de la capitale des Zianide » dont elle a capturé les différents aspects de la vie sociale et économique, en particulier dans le domaine de l’artisanat et de la préparation des épices.

Le photographe Adel-Malek Khelif, de Chlef, a considéré que la photographie « joue un rôle majeur dans la mise en valeur du patrimoine culturel en mettant en relief le potentiel touristique et archéologique, diversifié, de chaque région d’Algérie ».

Ce photographe a salué le fait que cette 6e édition du Salon soit dédiée aux cités et site antiques, en mettant en avant la beauté de l’architecture léguée par les différentes civilisations qui se sont succédé en Algérie.

De son côté, le photographe Amer Mebarki, de Batna, a estimé que la photographie « est aujourd’hui un moyen efficace, à ne jamais négliger, de promotion du patrimoine culturel, riche et diversifié de notre pays ». Un patrimoine, a-t-il insisté, qui doit être « préservé de l’extinction, d’où l’importance de le capter au bout de l’objectif afin de le perpétuer ».

La photographe Narimane Messaï, de la wilaya de Tébessa, a déclaré, quant à elle, que la photographie « est aussi un outil pour documenter les événements, les sentiments et les idées, et un moyen de contribuer à la promotion du tourisme, en mettant en lumière les atouts de chaque région ».

Elle a souligné, dans ce contexte, qu’elle s’employait, à travers son objectif, à prendre les plus belles photos de la wilaya de Tébessa, riche de ses sites archéologiques, dans le but de les exposer dans différents Salons du pays, en espérant pouvoir le faire, un jour, à l’étranger.

La deuxième journée du 6e Salon national de la photographie a donné lieu à la mise sur pied de deux ateliers consacrés aux techniques spécifiques à cet art.

Une visite des sites archéologiques de l’antique Thévest devait également être organisée au profit des participants.

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