Les participants à la 6e édition de la Conférence internationale sur la finance islamique, dont les travaux se sont clôturés, mardi, ont salué les efforts du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à appuyer l’industrie de la finance islamique en Algérie.
Le communiqué final de la conférence a valorisé les efforts du Président de la République, visant à peaufiner les textes juridiques et règlementaires régissant le marché des capitaux islamiques, à même d’asseoir un système financier et monétaire solide et de contribuer à construire une économie forte.
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait affirmé, dimanche, en procédant à l’inauguration de Djamaâ El-Djazair à Alger, ce pôle du juste milieu qui témoigne du rôle civilisationnel de premier plan avec lequel l’Algérie a renoué dans le monde islamique, « l’importance de la formation dans les domaines de la finance islamique, de l’économie et du droit », appelant à enrichir la bibliothèque d’ouvrages de référence dans différentes spécialités scientifiques.
Dans ce contexte, les conférenciers ont appelé à la nécessité d’accompagner les efforts du Président de la République en la matière, à travers la mise en place d’une stratégie du marché des capitaux islamiques, en collaboration avec les instances charaïque et de contrôle, et les experts, pour asseoir les bases d’un système législatif, avec une réglementation, des plans exécutifs et des programmes de formation et de sensibilisation, en vue de créer un marché des capitaux islamiques qui propose des produits et des prestations alliant « conformité à la Charia et critères techniques ».
Pour tracer une stratégie globale, les conférenciers ont préconisé de faire un état des lieux complet des défis juridiques et réglementaires liés à l’industrie financière islamique et au marché des capitaux islamiques, soulignant l’importance d’identifier les priorités pour la création de nouveaux systèmes et l’ajustement de systèmes en vigueur afin d’organiser et de réguler les instruments du marché des capitaux islamiques.
Ils ont également appelé à la réalisation d’une étude approfondie du marché algérien et à l’intensification des programmes de coopération et de partenariat international, notamment avec les pays leaders en la matière, à l’instar de la Malaisie.
Le communiqué final de la conférence, organisée annuellement par le Laboratoire des études sur la finance islamique et le développement durable du Centre universitaire de Tipasa, en coordination avec le Haut conseil islamique (HCI), englobe plusieurs recommandations relatives à la formation et au renforcement du système juridique et législatif avec des mesures et des mécanismes « plus flexibles ».
Cette rencontre de deux jours a été marquée par des interventions d’universitaires, de chercheurs, de juristes, de savants et de professionnels du secteur financier sur le thème « Le marché des capitaux islamiques en Algérie: défis actuels et exigences charaïques et règlementaires ».
Dans des déclarations à l’APS, des experts étrangers participant aux travaux de cette Conférence avaient affirmé que l’expérience de l’Algérie, menée depuis quatre (4) ans, dans le domaine de la finance islamique, est digne d’intérêt, d’autant plus qu’elle dispose d’un marché prometteur.