Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a pris part vendredi à Washington (Etats-Unis) à la réunion du Comité Monétaire et Financier International (CMFI), dans le cadre de la poursuite de sa participation aux travaux des réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI), indique un communiqué du ministère.
« Dans le cadre de la poursuite de sa participation aux travaux des réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI), qui se tiennent actuellement à Washington, M. Faid, a pris part au Conclave Ministériel de haut niveau de la Banque Mondiale sur le Projet de Capital Humain le jeudi 18 avril 2024. Il a également assisté à la réunion du Comité Monétaire et Financier International (CMFI) le vendredi 19 avril 2024 », explique la même source.
Le ministère a souligné que « le Projet du Capital Humain est une initiative d’envergure mondiale visant à renforcer et à améliorer les investissements dans les populations afin de promouvoir l’équité sociale et de stimuler une croissance économique globale et inclusive ».
Il a ajouté que l’édition 2024 du Conclave Ministériel sur le Projet de Capital Humain a réuni environ 50 pays, représentés par leurs ministres des Finances, et s’est principalement concentrée sur l’impact potentiel de l’intelligence artificielle (IA) sur le développement du capital humain.
Les participants ont convenu que » l’IA aura d’importantes répercussions sociales et économiques. Ce phénomène favorisera l’acquisition de nouvelles compétences et l’expansion des connaissances au sein des populations ».
De plus, selon la même source, « il contribuera à améliorer la portée et la qualité des services publics, notamment dans les domaines de la santé et de la protection sociale ».
l’IA est susceptible d’augmenter « les opportunités pour le capital humain et de stimuler la productivité des employés, bien que ses effets négatifs potentiels sur la création d’emplois restent difficiles à prévoir pour le moment », ajoute le communiqué.
Afin de saisir les opportunités offertes par l’IA tout en faisant face aux risques potentiels, le Conclave Ministériel a recommandé que « les entreprises, les gouvernements et les organisations internationales se préparent à apprendre et à s’adapter à la prochaine vague de technologies numériques et de l’IA ».
S’agissant de la participation du ministre à la réunion du Comité Monétaire et Financier International (CMFI), le ministère a expliqué que lors de ces réunions de printemps, le Comité a présenté un rapport au Conseil des Gouverneurs du FMI sur les derniers développements en matière de supervision et de gestion du système monétaire et financier international, ainsi que sur les mesures à prendre en cas d’événements susceptibles de perturber ce système.
Rencontres bilatérales avec plusieurs responsables d’institutions monétaires mondiales et régionales
Par ailleurs et au plan bilatéral, M. Faid a eu à rencontrer respectivement M. Ousmane Dione, Vice-président pour la région MENA auprès de la Banque Mondiale et son équipe, M. Fahd Alturki, Directeur Général et Président du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire Arabe (FMA), ainsi que M. Paolo Gentiloni, Commissaire de l’Union Européenne en charge des Affaires économiques, ajoute le communiqué.
Pendant ces réunions, explique la même source, le ministre a présenté l’évolution récente du cadre macroéconomique de l’économie algérienne et les résultats positifs qui en ont découlé.
M.Faid a saisi cette opportunité pour informer ses interlocuteurs des mesures prises par le Gouvernement algérien et des réformes engagées, notamment pour faciliter et encourager l’investissement national et étranger, améliorer l’environnement des affaires, optimiser la gestion des finances publiques, promouvoir la bonne gouvernance et la transparence, ainsi que favoriser la diversification économique et des exportations hors hydrocarbures.
Lors de sa rencontre avec le Commissaire de l’Union Européenne en charge des Affaires économiques, les deux parties ont discuté de « l’état de la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie, ainsi que du renforcement de la position algérienne sur le marché européen ».
Les discussions ont également porté sur « les voies et moyens de promouvoir cette coopération dans de nouveaux domaines, tels que les énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que l’hydrogène ».
La question de « la diversification de l’économie algérienne et la contribution de l’Union Européenne à travers des investissements significatifs à cet égard, a été également abordée », souligne le document.