Le directeur général de Green Energy Cluster Algeria (GEC’A), Boukhalfa Yaïci, a affirmé, dimanche à Alger, que l’Algérie dispose d’un énorme potentiel lui permettant de se distinguer dans le domaine de la production de l’hydrogène vert, précisant que les accords signés récemment entre le groupe « Sonatrach » et des compagnies européennes sont à même de jeter les bases de la transition énergétique en Algérie et mettre en avant les capacités disponibles dans ce domaine.

Intervenant sur les ondes de la Radio algérienne, M. Yaïci a précisé que l’Algérie « dispose d’un énorme potentiel en matière d’énergie solaire et éolienne, et d’un large réseau de transport d’électricité et de gaz, lui permettant de se distinguer dans le domaine de la production de l’hydrogène vert ».

Il a évoqué, à ce propos, le projet de réalisation de 15.000 MW d’énergie solaire photovoltaïque dans le cadre de la concrétisation du programme national de développement des énergies renouvelables et son rôle dans la production de l’hydrogène vert et ses dérivés à l’avenir, rappelant le lancement de la réalisation de 3000 MW d’énergie solaire photovoltaïque.

Les accords signés entre le groupe « Sonatrach » et des sociétés européennes pour la réalisation d’une étude de faisabilité conjointe visant à développer un projet intégré de production d’hydrogène vert et de ses dérivés en Algérie ainsi que la réalisation conjointe des études nécessaires à l’évaluation de la faisabilité et de la rentabilité d’un projet intégré de production d’hydrogène vert sont à même « d’ouvrir largement la voie à l’investissement en matière de production de l’hydrogène vert », a-t-il souligné.

Les accords « encouragent l’investissement dans de nombreux domaines, notamment l’extraction de l’hydrogène à partir de l’eau outre le domaine de l’industrie des engrais propres et l’exploitation des compétences nationales, à l’instar de celles dont dispose le complexe pétrochimique d’Arzew (Oran) », a-t-il dit.

Le développement de la production de l’hydrogène vert en Algérie et son exportation requièrent « une coopération continue entre les experts et les spécialistes algériens et étrangers pour échanger les expertises et tirer profit des nouvelles technologies dans ce domaine », ajoute-t-il.

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