L’ASO Chlef a attendu son cinquième match en championnat de Ligue 1 de football, saison 2024-2025, pour ouvrir son compteur but grâce à sa seule réalisation signée face à l’USM Khenchela (1-1), mardi soir au stade « Mohamed Boumezrag » dans le cadre de la mise à jour de la 4e journée de la compétition.
» La seule bonne note dans ce match, est que nous avons réussi à ouvrir notre compteur buts, ce qui pourrait constituer un déclic pour nos attaquants, même si à l’arrivée, nous nous sommes contentés d’un nul laissant filer cette occasion pour signer notre première victoire de la saison », a déclaré à l’issue de la rencontre l’entraineur Samir Zaoui.
En fait, l’ASO est parmi trois formations qui n’ont toujours pas goûté à la victoire après cinq journées de championnat. Le CR Belouizdad, détenteur de quatre titres de champion lors des cinq précédents exercices, et le NC Magra, courent eux aussi après leur premier succès.
Chélfiens, qui occupent la 12e place au classement avec quatre unités obtenues de quatre matchs nuls et une défaite, sont dans l’obligation de se ressaisir rapidement pour ne pas revivre le scénario de la saison passée quand ils avaient attendu les dernières journées du championnat pour assurer leur maintien parmi l’élite.
Leur entraineur Zaoui s’est dit confiant dans ce registre, même s’il déplore « les choix limités » qu’il dispose au sein de son effectif, a-t-il dit, faisant allusion à son champ de manœuvres réduit, « vu que nous n’avons pas une profondeur du banc de touche », a-t-il encore expliqué.
Pour l’ancien défenseur international, « l’arrivée tardive des joueurs internationaux après leur participation avec les sélections de leur pays respectifs a joué un mauvais tour à (son) équipe », mettant l’accent sur le poids de l’attaquant togolais Agbagno Evra et du milieu de terrain botswanais Gape Edwin dans son échiquier.
Il a, en outre, estimé que certains joueurs recrutés lors de l’intersaison en provenance de formations de Ligue 2 « ne se sont pas encore adaptés au niveau de l’élite », se montrant, toutefois, « optimiste » quant à ce que les concernés « retrouvent la plénitude de leurs moyens au fil des journées ».