Le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a rassuré, samedi dans un communiqué, quant à la disponibilité continue du médicament anticoagulant « acenocoumarol 4mg », prescrit notamment pour certains malades atteints d’affections cardiologiques.
A ce sujet, les services du ministère attirent l’attention sur l’existence de plus de 150.000 UV sur le marché national dont 110.000 en stock et 40.000 boîtes livrées la semaine passée, est-il précisé dans le communiqué.
Tout en rappelant que « l’origine de la tension sur ce produit est due à des facteurs exogènes de non accessibilité du produit Princeps » Sintrom » à l’importation, le ministère a affirmé avoir pris « l’ensemble des mesures nécessaires pour s’approvisionner du produit générique importé « Novarol » depuis une source différente ».
Les services du ministère ont également assuré, dans le communiqué, avoir continué « le travail en coordination avec les établissements pharmaceutiques afin de varier les sources d’approvisionnement à l’importation et pour localiser la production de ce médicament essentiel ».
« Nous informons que le même produit actuellement importé (Novarol) est en cours de passage à la fabrication locale, dont le début de la fabrication est prévue pour le mois de février après la finalisation des contrôles nécessaires et l’obtention de la décision d’enregistrement par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques », a-t-on soutenu de même source.
Par ailleurs, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a affirmé continuer « sa démarche inclusive et participative qu’il adopte avec toutes les parties prenantes de la chaîne pharmaceutique, fabricants, distributeurs, médecins et pharmaciens d’officines à travers l’observatoire de veille », et la « lutte contre toutes les pratiques commerciales illégales de spéculation et de vente concomitante afin de préserver la santé des citoyens ».