La deuxième étape du projet de coopération technique entre le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) relative à la cogestion de la pêche artisanale vient d’être lancée, a indiqué à l’APS, une responsable au ministère.
D’une durée de deux ans, cette deuxième phase concerne particulièrement la promotion de la pêche artisanale et sera encadrée par un expert japonais, spécialiste dans la cogestion de la pêche artisanale et des récifs artificiels, a précisé la sous-directrice de la pêche artisanale, côtière et au large, au ministère, Naima Mouchouka.
Relevant que des sites pilotes dans les wilayas de Skikda, Tizi Ouzou, Tipaza et Oran ont été retenus dans le cadre de cette coopération, la même responsable a expliqué que l’expert japonais devra accompagner les actions engagées pour la mise en place de récifs artificiels dans ces sites.
Dans les détails, Mme Mouchouka a souligné que dans la wilaya d’Oran, l’expert s’étalera à accompagner, sur le plan technique, l’association écologique marine Barbarous dans son projet de récif artificiel implanté dans la baie de Bousfer, sur une superficie de 10 hectares.
Au préalable, les études de faisabilité de ce projet ont été effectuées par les chercheurs et académiciens de l’université d’Oran 2 alors que la coopération algéro-japonaise dans ce projet concerne le suivi de l’évolution du projet, souligne-t-on.
Pour les autres sites pilotes, des plans d’actions ont été établis, a ajouté la même responsable soulignant que des réserves sur le projet de récif artificiel à Skikda ont été formulées par l’instance habilitée et l’accompagnement sera axé sur la levée de ces réserves.
La première étape de ce projet de coopération relatif à la cogestion de la pêche artisanale avait concerné la formation des cadres de l’administration de la pêche, les professionnels ainsi que des membres des associations du même secteur.
Les récifs artificiels peuvent être des récifs de « protection » réduisant les nuisances liées au chalutage illégal dans la bande côtière, des « récifs paysagers » dont le rôle est récréatif et ludique (plongée sous-marine, pêche récréative..), ou encore des récifs « de production » (véritable maisons à poissons, créateurs de biodiversité et de biomasse).