Le spécialiste et expert en Commerce extérieur, Ali Bey Nasri, a indiqué, ce dimanche, qu’il est temps de permettre aux entreprises algériennes de s’externaliser et cela doit passer impérativement par « la levée de la principale contrainte qui est celle du règlement 14-04 ».
Les entreprises algériennes sont de plus présentes dans le marché africain, toutefois, il a y un obstacle, et pas des moindres, à leur épanouissement et à leur internalisation. C’est le constat fait par M. Nasri lors de son passage dans l’émission « L’invité de la Rédaction » de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
« Il est temps de lever la principale contrainte qui est celle du règlement 14-04. Il faut absolument que les pouvoirs publics prennent cette décision », a-t-il conseillé.
Datant du 29 septembre 2014, le règlement n°2014-04 fixe les conditions de transfert de capitaux à l’étranger au titre de l’investissement à l’étranger par les opérateurs économiques de droit algérien.
Pour l’orateur, la lever de cette contrainte permettra aux entreprises algériennes d’être plus offensives sur les plans économique et commercial et cela va permettre d’augmenter le niveau des exportations vers l’Afrique.
« Les entreprises algériennes sont les seules capables de développer leurs réseaux, car elles ont les moyens financiers, la maitrise technique et cette expertise algérienne en matière de réseaux de distribution », a-t-il expliqué avant d’ajouter « Si les entreprises algériennes ne se développent pas et ne se déploient pas en Afrique, on ne pourra pas développer d’une manière tangible nos exportations ».
Selon M. Nasri, les marchés africains sont des marchés à construire, où l’informel domine et où il y n’a pas réseau et de chaîne de distribution. À partir de là, c’est aux entreprises algériennes de s’atteler à cette tâche, du moment qu’elles ont les moyens et l’expertise pour cela.