Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a fait savoir jeudi à Alger que l’usine de fabrication automobile de la marque italienne « Fiat » à Oran augmenterait sa production à partir de novembre prochain afin de répondre à la forte demande sur le marché.
Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, présidée par M. Rachid Zine, vice-président de l’APN, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, et de membres du Gouvernement, M. Aoun a fait savoir qu’il avait été convenu avec l’usine « Fiat », qui représente le premier projet d’une véritable industrie automobile en Algérie, d’ajouter une quatrième équipe de production afin de renforcer la production.
Ainsi, les quantités produites augmenteront de manière significative d’ici fin novembre prochain, a-t-il prévu, soulignant que l’usine produisait actuellement un total de 17 voitures par heure (deux modèles différents).
« Nous sommes sur la bonne voie pour établir une véritable industrie automobile dans le pays », a soutenu le ministre, faisant état de l’ouverture prochaine en Algérie d’usines relevant d’autres marques.
Répondant à une question sur l’usine de l’Entreprise des cycles et motocycles (CYCMA) de Guelma, M. Aoun a fait état de l’élaboration d’un plan de relance pour cette entreprise, reposant sur des scénarios pratiques, ajoutant que le ministère était en passe d’accompagner l’entreprise avec le concours de la Banque nationale d’Algérie (BNA) pour surmonter tous les obstacles et créer un climat propice à sa relance.
Des négociations directes ont également été engagées avec des sociétés étrangères spécialisées dans la production et la commercialisation de motocycles et de vélos, tous modèles confondus, selon le ministre qui a affirmé que ces entreprises avaient exprimé un « vif » intérêt pour s’engager dans une coopération et un partenariat avec l’entreprise algérienne, dans le cadre du transfert de technologie et de la sous-traitance.
Ces négociations visent au lancement de la production avant fin 2024 pour répondre à la demande croissante sur le marché national et exporter vers l’étranger, selon le ministre.
Concernant les mesures prises pour sauver la société africaine du verre à Jijel (AFRICAVER), le ministre a déclaré que dans le souci de préserver l’évolution et la stabilité de l’entreprise, plusieurs mesures ont été prises dans le cadre de son plan de développement, notamment l’allocation de 269 millions Da à l’entreprise pour couvrir ses besoins en 2024 (salaires des travailleurs, acquisition des matières premières ainsi que les factures d’électricité, de gaz et d’assurances).
Soulignant que ce plan prévoit la relance de la production du « verre imprimé » et de « silicates de sodium », ainsi qu’une réhabilitation complète des stations de traitement du sable, le ministre a indiqué que toutes les procédures d’acquisition d’équipements pour le four et la ligne de production du « verre imprimé » ont été finalisées et sont actuellement à une étape avancée de négociation pour la signature des contrats, prévue avant la fin de 2024.