Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi a affirmé, lundi à Alger, qu’un projet de réalisation de 326 structures publiques en 2024 a été tracé au profit des secteurs de l’Education nationale, de la Santé et de la Sécurité avec une enveloppe budgétaire considérable, mettant l’accent sur la nécessité de pallier les lacunes enregistrées en la matière dans certaines wilayas.
S’exprimant lors d’une rencontre d’évaluation sur le bilan de 2023 et les perspectives de 2024 en matière d’équipements publics, le ministre a fait savoir que dans le cadre du budget de l’exercice 2024, 261 mds DA d’autorisations d’engagement et 126,8 mds DA d’affectations de paiement ont été consacrés, « à même de permettre la réalisation du programme prévu par la loi de finances « LF 2024 » qui regroupe 326 structures publiques réparties à travers l’ensemble du territoire national.
Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence des directeurs des équipements publics (DEP) des 58 wilayas, M. Belaribi a indiqué que l’examen et la réalisation de 100 écoles primaires, 59 CEM, 40 lycées, 40 sièges de sûreté et 30 polycliniques sont également prévus dans ce cadre.
« Le ministère a enregistré, à titre de réalisation, 25 écoles primaires, 7 CEM, 6 lycées, 13 sièges de sûreté et 5 polycliniques », a-t-il ajouté.
Le budget du secteur, affirme M. Belaribi, a été révu à la hausse pour atteindre les 1.104,32 mds DA d’autorisations d’engagement et 564,313 mds DA d’affectations de paiement.
Soulignant « l’intérêt majeur » qu’accorde le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune au secteur de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, le ministre a affirmé que la réalisation des projets programmés nécessitait la mise en place « d’une stratégie bien ficelée qui repose sur les compétences diplômées des universités algériennes à l’instar des cadres et des ingénieurs, outre la coordination permanente entre les Directions des équipements publics et les Directions de l’Education ».
« Nous serons intransigeants avec quiconque entravera la réalisation d’une école, d’un CEM ou d’un lycée », a souligné le ministre. « Comment peut-on laisser l’élève souffrir de surcharge ou parcourir de longues distances, alors que nous avons les fonds, les terrains et les moyens de réaliser une école à côté de son lieu de résidence », s’est interrogé le ministre.
Et d’ajouter qu’il a été mis fin aux fonctions de six directeurs de wilaya des équipements publics « car n’ayant pas réussi à réaliser les objectifs » qui leur avaient été fixés.
Equipement public: lancement de 33 projets à l’arrêt à travers les wilayas
Evoquant le bilan de l’année dernière en termes d’équipements publics, le ministre a rappelé que « l’année 2023 a connu un retard et des lacunes dans la réalisation des structures publiques », préconisant un redoublement des efforts, « le parachèvement de tous les projets inscrits et la consommation des affectations octroyées au titre de l’année 2024, notamment avec « le suivi rigoureux du lancement de ce programme ».
Il a cité, dans ce sens, 33 projets à l’arrêt à travers plusieurs wilayas, ajoutant qu’à travers la programmation de réunions de coordination périodiques, il a été convenu du lancement de tous ces projets, en sus de la distribution des structures éducatives devant être réalisées.
Belaribi a énuméré le nombre de projets à dimension nationale supervisés par le secteur, aussi bien ceux réalisés que ceux en cours, dont les stades Miloud Hadefi (Oran), Nelson Mandela (Alger) et Hocine Aït Ahmed (Tizi Ouzou), précisant que cette dernière structure « a vu la finalisation des travaux, en attendant l’émission du certificat de conformité ».
Quant au stade de Douera, le ministre a affirmé que le taux d’avancement des travaux a atteint 90%, grâce à une main d’œuvre algérienne qui veille à la livraison de ce projet vital dans les délais impartis ».
Concernant le projet de la Cité médiatique « Dzaïr média city », dont la première pierre a été posée en juillet dernier, le ministre a souligné que les travaux d’aménagement ont été lancés au niveau de cette structure qui se veut « un édifice médiatique que nous voulons uns tribune depuis laquelle la voix de l’Algérie puisse retentir haut et fort ».