Le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, a exhorté la communauté internationale et l’ONU à imposer des sanctions à l’occupation sioniste et son isolement total, rapporte l’agence palestinienne de presse, Wafa.
Dans un entretien accordé à la télévision palestinienne, M. Fakhri a souligné la nécessité d’imposer des restrictions financières et économiques à l’entité sioniste.
« Le veto américain empêche le Conseil de sécurité d’agir contre (l’entité sioniste), et par conséquent, aucune mesure n’a été prise pour mettre fin au génocide contre les Palestiniens », a indiqué le responsable onusien.
« L’espoir politique plane maintenant sur l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a adopté une résolution importante dans laquelle elle a affirmé la jurisprudence de la Cour internationale de justice (CIJ) que l’occupation (sioniste) est illégale ».
M. Fakhri a, en outre, déploré le nombre croissant de martyrs palestiniens et les enfants qui meurent de faim, dénonçant « un système raciste qui touche l’humanité dont le peuple palestinien ».
« Les Etats-Unis et certains pays occidentaux offrent à (l’entité sioniste) une couverture politique et un soutien malgré la détérioration de la situation dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée », a-t-il poursuivi, rappelant que l’occupation « cherche à annexer toutes les terres palestiniennes en commettant les crimes les plus odieux et le génocide contre les Palestiniens », en plus de l’entrave à l’accès de l’aide humanitaire.
En outre, le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation a noté que les organisations des Nations Unies « n’ont jamais subi autant de préjudices et de dommages dans un conflit dans le monde que dans la bande de Ghaza », soulignant que les attaques sionistes avaient impliqué des membres du personnel de l’Office pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), « afin de limiter leur activité auprès des réfugiés ».
Outre les martyrs et les blessés palestiniens, le génocide sioniste qui se poursuit dans la bande de Ghaza depuis un an, a causé des destructions massives de bâtiments résidentiels et d’infrastructures et une famine meurtrière.