Le jury de la 7e édition du Grand Prix Assia Djebbar du roman 2024, composé de sept membres, dont des universitaires, des critiques littéraires et des écrivains, a été installé mardi à Alger, indique un communiqué de l’Agence nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP).
La cérémonie d’installation s’est déroulée sous la supervision de la présidente-directrice générale de l’ANEP, Sihem Derardja en présence de cadres de l’entreprise et de la famille de la presse.
Présidé par l’universitaire et spécialiste en patrimoine et littérature populaire Abdelhamid Bourayou, ce jury compte parmi ses membres la critique et universitaire Amina Belala, la poétesse et traductrice Lamis Saidi, le journaliste et écrivain Ahmed Ayad, le chercheur universitaire Mohamed Ouzeghla, l’écrivain Djaouad Rostom Touati et l’écrivain journaliste Yacine Zidane.
Le jury ainsi composé évaluera en toute transparence « les romans participant au concours et sélectionnera le meilleur roman en langues arabe, amazighe et française ».
Cette cérémonie d’installation marque le « coup d’envoi du Grand Prix Assia-Djebbar du roman, dont les lauréats seront annoncés lors de la cérémonie de remise des prix qui se tiendra le 30 juin 2024 ».
La date du début de dépôt des romans et les conditions de participation à la 7e édition du Grand Prix Assia-Djebbar du roman seront annoncés ultérieurement par le jury.
Ce prestigieux prix littéraire, lancé en 2015 et portant le nom de l’écrivaine et universitaire Assia Djebbar (1936-2015), récompense la meilleure œuvre littéraire écrite dans les trois langues arabe, amazighe et française, et se veut également un hommage à la richesse et à la diversité de la littérature algérienne, visant à promouvoir la création littéraire algérienne aux niveaux local et international.
Le Grand Prix Assia Djebar du roman de la 6e édition, a été attribué à Abdallah Kerroum pour son oeuvre en arabe, « Ettarhane » (ed.Khayal), à Muhend Akli Salhi pour son roman en tamazight « Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin » (ed.Imtidad) et à Mohamed Abdallah pour son roman en français « Le vent a dit son nom » ( ed.APIC).