Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a salué, lundi dans un communiqué, l’engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à préserver le caractère social de l’Etat, un principe qui restera parmi les priorités auxquelles il accorde un intérêt particulier.

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la justice sociale (20 février), le CNDH a indiqué « suivre attentivement l’intérêt qu’accordent les hautes autorités du pays, à leur tête le Président de la République et l’engagement personnel de ce dernier, pour préserver le caractère social de l’Etat qu’il a réaffirmé à maintes reprises ».

Le CNDH a rappelé que le Président de la République avait exhorté toutes les parties concernées à oeuvrer pour la protection du pouvoir d’achat, la préservation des emplois et la prise en charge sociale qui demeureront « parmi les priorités auxquelles nous accordons un intérêt particulier et pour lesquelles nous œuvrerons à mobiliser les ressources financières possibles, notamment au profit de la classe moyenne, les catégories à revenu limité et les couches démunies ».

Le Président Abdelmadjid Tebboune avait réaffirmé l’importance d’être à l’écoute des principales préoccupations du monde de travail « en quête d’approches efficientes permettant de consolider les acquis réalisés, et ce par souci de veiller à la protection des droits des travailleurs et la préservation de leurs acquis socioprofessionnels », a ajouté le CNDH.

Le CNDH a passé en revue les acquis réalisés dans le cadre des efforts de l’Etat en matière d’amélioration du cadre de vie du citoyen algérien et préserver le caractère social de l’Etat.

Ainsi, le caractère social de l’Etat figurait parmi les principes annoncés dans la Déclaration du Premier Novembre et a été réitéré dans les différentes constitutions successives de l’Algérie indépendante. Et au vu de son importance extrême, cette question a été introduite dans les dispositions intangibles de la Constitution.

De surcroît, poursuit le CNDH,  » la mise en oeuvre des dispositions de la Constitution amendée de 2020 a mis en relief ce principe plus dans la réalité, à travers la décision cruciale des pouvoirs publics aux plus hauts niveaux, de placer la dignité du citoyen au-dessus de toute considération et d’œuvrer à concrétiser ce noble objectif, par la prise de toutes les mesures indispensables qui devront assurer l’application stricte de ce principe et dans une plus large mesure ».

La prise en charge des habitants des zones d’ombre et la révolution opérée dans le domaine de l’habitat, toutes formules confondues, ainsi que la préservation du pouvoir d’achat du citoyen et l’institution de l’allocation chômage, sont autant de marques de l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à la préservation du caractère social de l’Etat.

Dans le même contexte, le CNDH a abordé le volet relatif au travail, relevant les « les évolutions positives qui se sont produites concernant ce droit dans son aspect syndical », rappelant ce qui a été introduit comme amendements sur la loi relative à l’exercice du droit syndical, à travers l’organisation des mesures relatives à la création de fédérations, de groupements et de confédérations syndicales et la consolidation de l’exercice du droit syndical.

Cet amendement reflète, comme relevé par le CNDH, « l’engagement de l’Algérie à honorer ses engagements internationaux, notamment ceux relatifs à la liberté syndicale et à la protection du droit syndical ».

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