Le demi-fondiste Djamel Sedjati sera probablement la figure de proue de l’athlétisme algérien aux Jeux olympiques d’été, prévus du 26 juillet au 11 août à Paris, car se présentant statistiquement comme l’athlète ayant le plus de chances de décrocher l’or sur le 800 mètres.

Certes, la Direction technique nationale a assuré que l’ensemble des représentants algériens à Paris se sont bien préparés pour l’évènement, en ayant tous un podium olympique en ligne de mire, mais concrètement, c’est Sedjati qui semble être le mieux placé pour atteindre cet objectif.

Avec un chrono de 1:41.46″, réalisé dernièrement à Monaco, le natif de Tiaret était rentré dans l’histoire, en devenant le troisième athlète le plus rapide sur cette distance. Et sur sa lancée, il espère briller encore une fois à Paris, en décrochant l’or olympique.

A suivre également le parcours des athlètes: Oussama Khennoussi (Disque) et Zahra Tatar (Marteau). Les deux pensionnaires du CR Belouizdad ont considérablement amélioré leurs marques au cours des derniers mois, faisant qu’il faudra également compter avec eux pour atteindre la finale olympique, qui constitue déjà une grande performance dans des épreuves très techniques.

Yasser Mohamed Tahar Triki devrait avoir son mot à dire au triple saut, lui qui a fait l’impasse sur plusieurs meetings cette année, y compris la Ligue de Diamant, pour se consacrer uniquement à la préparation des JO 2024.

Le Constantinois de 27 ans avait terminé cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo, et il espère faire mieux à Paris, en décrochant un podium dans sa spécialité de prédilection.

Les autres représentants algériens à Paris sont Slimane Moula (800 m), Mohamed-Ali Gouaned (800 m), Amine Bouanani (110m/haies), et Billel Tabti (3000m/steeple).

Moula qui demeure l’un des meilleurs au monde sur le 800 m, possède les qualités pour prétendre à un podium olympique à Paris, à condition qu’il soit dans une forme maximale le Jour J.

Seul bémol concernant la participation de l’athlétisme algérien aux olympiades de 2024, son absence sur 1500 mètres. Ce qui est assez significatif, car cette spécialité compte parmi les épreuves majeures, à tel point que certains puristes l’appellent communément « la petite reine ».

En plus, cette spécialité a longtemps fait la fierté de l’athlétisme algérien, grâce notamment à l’or olympique des Noreddine Morceli, Hassiba Boulmerka, Nouria Bénida Merrah et Taoufik Makhloufi. Ce qui donne ce léger pincement au cœur de la voir absente à Paris.

Certes, dans l’ensemble, le demi-fond algérien se porte toujours bien, grâce notamment aux Slimane Moula, Mohamed Ali Gouaned et Djamel Sedjati, qui comptent actuellement parmi les meilleurs au monde, sauf que ces derniers ont tous privilégié le 800 mètres aux dépens du 1500.

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